DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DE L'ANGIOCHOLITE

LA CHOLECYSTITE

Elle correspond à une inflammation et une infection de la vésicule biliaire, la douleur ressemble à une colique hépatique mais elle est très aigue, presque toujours accompagnée d’une défense de l’hypochondre droit et surtout de fièvre, l’ictère est rare, biologiquement, les perturbations hépatiques sont modérées, l’échographie permet de poser le diagnostic en montrant un épaississement pariétal et souvent une distension vésiculaire associés à une douleur caractéristique au passage de la sonde (signe de Murphy échographique) et l’absence de dilatation des voies biliaires.

LE SYNDROME DE MIRIZZI

Le syndrome de MIRIZZI est une complication rare de la lithiase vésiculaire en rapport avec une compression extrinsèque de la voie biliaire principale par un calcul enclavé dans l’infundibulum ou dans le canal cystique.

L’échographie peut être trompeuse en objectivant une dilatation des voies biliaires intra et extra-hépatiques avec suspicion d’une lithiase du bas cholédoque.

Le diagnostic de confirmation sera posé en per-opératoire en trouvant une vésicule biliaire lithiasique avec parfois de gros calculs enclavés dans le cystique très dilaté qui comprime la voie biliaire principale. Celle-ci est libre comme vont le montrer la cholangiographie per-opératoire et la cholédocoscopie.

LA PANCREATITE BILIAIRE

Elle est due à l’enclavement d’un calcul au niveau de l’ampoule de Vater, ce qui va entrainer:

  • Une augmentation de la pression dans le canal pancréatique (Le Wirsung).
  • Reflux de la bile dans ce même canal.
  • Activation des enzymes pancréatiques.
  • Réaction inflammatoire.

Elle a le même tableau clinique que l’angiocholite, le diagnostic sera posé par :
Le dosage de l’amylasémie et l’amylasurie qui sera supérieure jusqu’à 3 fois la normale.

L’échographie n’a pas grand intérêt, la visualisation du pancréas est difficile et ne peut être possible que dans 45 à 60% des cas, elle visualisera surtout la lithiase vésiculaire (diagnostic étiologique).

HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (EN PARTICULIER C)

Dans sa forme cholestatique, en effet, chez certains malades, l’hépatite chronique active entraine une cholestase marquée, avec un ictère plus ou moins intense, un prurit avec augmentation des PAL, tantôt la cholestase est permanente dominant le tableau clinique qui ressemble d’assez prés à une cirrhose biliaire primitive, tantôt la cholestase survient par périodes, accompagnant les poussées évolutives de l’hépatite chronique active. La sérologie confirme le diagnostic.


PERFORATION OU TORSION DE LA VESICULE BILIAIRE

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